Umberto Berzotti, Justes paroles aux tranchants destinés à l'hérétique: extraits

Si le petit feu, les braises, les torches et les fers chauffés à blanc ne suffisent pas, c'est que votre flamme n'est pas assez ardente.

-Umberto Berzotti, "Justes paroles aux tranchants destinés à l'hérétique".

Il est de la nature-même de l'arbre de provenir du sol, de grandir vers les cieux et d'être inamovible. Il est de sa nature d'avoir une écorce plus ou moins épaisse, des feuilles plus ou moins grandes de différentes couleurs, d'avoir un tronc plus ou moins gros et des branches plus ou moins nombreuses. L'on reconnaît un arbre aisément à toutes ces choses, de toute autre chose, car c'est l'apanage de l'arbre, le legs que lui fit la nature d'être ainsi. Toujours cela fit, et toujours cela sera.

Il est de la nature-même de l'homme de provenir de Zarus, de grandir vers son père et d'être vertueux. Il est de sa nature d'avoir un esprit fin, des valeurs tournées vers sa race et sa famille ainsi que son Empire, d'être muni d'un courage déstabilisant pour ses ennemis, ainsi que de jambes et de bras puissants. L'on reconnaît un homme aisément à toutes ces choses, de toute autre race, car c'est l'apanage de l'homme, le legs que lui fit Zarus son père, d'être ainsi. Toujours cela fit, et toujours cela sera.

Lorsque l'arbre est malade, qu'il pâlit, se troue et se penche, il incombe, par devoir et moralité, de le couper, évitant ainsi la contamination envers d'autres membres de sa race. Cela est bon, car la forêt en profite et grandit ainsi dans la faveur de la nature.

Lorsqu'un homme est hérétique, qu'il s'éloigne de son Père, se corromp et se perd, il incombe, par devoir et moralité, de le détruire, évitant ainsi la contamination envers d'autres membres de sa race. Cela est bon, car l'Empire en profite et grandit dans la faveur de Zarus.

Ainsi, Zarus est l'ordre des choses.

-Umberto Berzotti, "Justes paroles aux tranchants destinés à l'hérétique".