Lundi 16 novembre 1768 (Saximilian, lemmingfolks, bateau)

- Ma foi, je vous y encourage. Je suis enthousiaste d'entendre la suite!

-alors j'étais assez évidemment le prisonnier d'entitées présumément diaboliques. Éventuellement elles ont décidé de m'interroger pour comprendre ce que je faisait là... la thématique de la discution était vilbrequin et étrectrocution.

Et comme mon état me permettait difficilement le genre de coopération qu'ils espéraient de moi, ils ont commencé à sortir des vilbrequins supplémentaires certains avec des dentelure très sophistiquées d'autres ressemblant au tire bouchon que mademoiselle au comptoir utilise 100 fois par jour...

Vous vous faites une idée de ce qui suit...

- J'ai une bonne idée, mais je crois aussi que vous pourriez toujours me surprendre. J'ai cette impression que la suite implique trop de vilbrequins, et une quantité décroissante de globes occulaires.

-Définitivement trop de vilbrequin. Si un jour J'écris ma biographie ç'en sera le titre!

Alors ils ont continué à me torturer comme ça à tâton, un peu informellement jusqu'à ce qu'ils soient passablement lassé de se faire répondre un peu incohéremment par un ivrogne.

Avec l'information que j'ai ramassé plus tard je crois qu'il s'imaginaient que j'était une sorte d'espion pour leurs ennemis et ils attribuaient mon état soit un une malédiction soit à un sort d'empoisonnement l'une ou l'autre auto-infligé pour éviter de révéler mes secrets. J'imagine qu'à vivre dans le plan Astral ils rencontre pas des ivrogne fréquemment.

Bref, ils ont décidé de régler mes problèmes sous-jacents pour continuer l'interrogatoire. Ils ont du lancer des sorts du genre remove poison et remove insanity ou quelque chose du genre parce que j'ai le souvenir très clair d'être revenu instantanément à mes esprits sur une table de torture, entouré de Githyankis avide de réponses. J'avais mal en de nombreux endroits.

Ils ont continué à poser des question, j'ai fait de mon mieux pour leur faire comprendre que je n'avais aucune idée de comment je m'était rammassé près de leur forteresse, que j'Ai du juste errer et finir par me sortir de mon circuit autour du portail vers les enfers, je leur ai expliqué mon histoire, ma querelle avec mon groupe... honnêtement, j'ai fait de mon mieux, mais j'étais confus par ma situation et mes souvenirs étaient tout embrouillés alors si on rajoute que mon histoire est un peu invraissemblable et que les Githyankis n,ont pas de temps à perdre pour essayer de se mettre à la place de quelqu'un d'autre... je dirais que je ne suis pas surpris qu'ils n'aient pas accordé beaucoup de valeur à ma parole, même sous la torture de 200 tires-bouchons plantés ça et là sur les nodes de mon corps.

Éventuellement mes tortionnaires ont épuisés leurs sorts électriques ou de guérison pour la journée et j'ai eu droit aux deuxième quart de travail de bourraux. Ils se sont relevés sur mon cas avec un plaisir malsain pendant bof... quelques mois, pour être sur de me priver de sommeil pour me faire craquer... mais j'avais déjà craqué alors disons que c'était pas une situation gagnante ni pour moi ni pour eux et que leurs ressources auraient étées mieux investies ailleurs...

Éventuellement, je ne pourrais pas dire après combien de temps, on a changé de thématique, ça a été le fer chaud, puis la scarification au gros sel, puis l'implantation de gravelle sous-cutanéepour ensuite essayer de la concasser avec un mayet de bois... euh... il faut leur donner des points pour la créativité. à un certain point ils ne posaient plus vraiment de question, je crois que je suis devenu une sorte de cobaye pour ce qui passe pour des guérisseurs dans cette culture barbare.

Ils m'ont fait découvrir les joies de l'acuponcture.

J'ai eu le temps d'apprendre leur langue et pourtant je n'était pas dans un état réceptif pour apprendre quoi que ce soit.

Éventuellement ils se sont tanné et m'ont détaché de sur cette table et m'ont renvoyé dans ma cellule.

Là vous vous dites surement que c'est une histoire intéressante ou même inutilement détaillée et sanglante; vous vous demandez surement ce qu'il advint de mon oeil?

- Cette histoire est votre histoire. De la tronquer par respect pour mes sensibilités, alors que c'est moi qui vous l'ai demandée serait une contradiction grossière. Vous l'avez vécue, et vous l'avez souffert: d'ainsi lui être fidèle, c'est d'être fidèle à vous-même, à votre vécu et à votre souffrance, qui est unique. Cela me convient très bien que vous y mettiez tout le détail que votre souvenir est en mesurer de conjurer.

Je suis autant curieux de savoir le sort de votre oeil autant que la façon dont vous avez pu vous sortir d'une prison Githyanki, et d'être revenu dans le Prime après être perdu dans l'Astral.

-Ha le sort de mon oeil... essentiellement, je pense que je dormais avant d'arriver dans ma cellule. Je me suis réveillé en sursaut avec ce que je crois être une Ghoule (de Githyanki) penchée sur moi en train de me mastiquer l'intérieur de l'orbite. J'ai été capable de la surprendre assez pour la repousser et l'envoyer contre les barreaux de métal froid et collant et elle s'est retrouvée dans une position ou elle aurait eu de la difficulté à se décoller... et ses chaires etait assez raides pour lui compliquer la tâche encore d'avantage. Elle mais par contre arraché la paupière et la joue quand je m'en suis dégagé.

Alors j'ai fait ce que je pouvais faire de mieux, j'ai enlevé ma ceinture, j'ai mis un effet [undead bane] sur la boucle et j'ai fouetté la créature avec jusqu'à ce qu'elle CRÈVE!

Donc ÇA c'est comment j'ai perdu mon oeil.

- Fouetter une goule à coup de ceinturon [undead bane]? Ma foi, c'est d'une rare violence. Et une démonstration de volonté de survie remarquable. Mais naturellement nécessaire dans des circonstances pareilles.

J'en sais davantage sur cet oeil, sans aucun doute, mais qu'est-il advenu du reste de votre corps? Comment diantre êtes-vous sorti de là ensuite?

Mouquet prit une autre gorgée de sa bière.

-Après... l'énergie m'as manqué et je me suis rendormi... pendant que j'essayait de démembrer la ghoule histoire de me faire un gourdin avec un fémur ou quelque chose du genre...

Je me suis réveillé et ma compagne de cellule avait été emmenée ailleur il faut croir parce que j'était à nouveau seul. J'ai repréparé mes infusions et je me suis mis au travail.

J'ai commencé par changer l'élément utilisé par le mur fait en barreau. C'était une prison en pierre mais le côté face au couloir était fait de barreaux de fer forgé, je crois, tous reliés ensemble par un cadre et le tout était entièrement enchanté pour être froid. J'ai converti le froid en énergie sonic à la place et il a commencé à endommager le plancher et le plafond qui eux étaient en pierre. Assez rapidement, j'ai vu qu'il serait bientôt prêt à se dégager alors j'ai appelé les gardes "à l'aide".

Quand ils sont arrivés devant le mur je me suis jeté dedans. Ça m'as fait mal, mais pas autant qu'à ceux qui se sont retrouvés coupés en tranches pas des barreaux vibratoires.

J'ai fouillé les goeles pour rammasser un début d'équipement parce qu'il me restait que mes vêtements passablement déchiré par des mois de torture au moins j'avais quelques composantes dans les poches de ma ceinture. Sinon juste l'infusion pour changer l'énergie aurait été impossible et je ne sais pas comment je serait sorti. En tout cas... j'ai ramassé du matériel un peu et j'ai regardé s'il n'y avait pas d'autres personnes dans les autres cellules...

Il paraît qu'il y a un dieu qui veille sur les ivrognes. Et ce dieu là a été bon pour moi ce jour là, il y avait un puissant guerrier Githzeraï c'est facile de différencier les Giths parce que l'une des deux espèce se ressemble.

Avec des pieds de tables, on s'est fait des leviers pour pousser le pan de mur que j'avais fait tomber et ramasser l'équipement des deux goeliers, rien d'extraordinaire, mais assez pour commencer à faire boule de neige. Le Githzerai en savait un peu sur l'endroit, il avait déjà attaué de l'extérieur et avait été interrogé aussi alors il savait où nous nous trouvionsAvec les armes Githyanki Banes que je nous ai improvisées, on a coupé au travers des petit gardes des couloirs comme un couteau chaud dans de la gelée de rôti. Il me semble qu'on s'est sauvé par une fenêtre, mais comme la gravité est subjective sur le plan astral, c'était pas plus mal...

Pour ce qui est de revenir sur le tellurique... j'ai passé quelques années à chasser les Githyanki avec mon nouvel ami Githzeraï et ses amis à lui. Des gens vraiment sympatoche. Je les aidait à améliorer leur équipements, ils me donnaient à boire et à manger et aussi à boire. Je pense qu'on a vraiment connecté moi et eux, je pense que j'était vraiment comme un animal de compagnie bien-aimé au temple. Mais plus comme une personne.

J'ai fini par me séparer d'eux pour des raisons de conflicts professionnels.

- Mais quelle évasion, quelle évasion. Ces histoires qu'on à raconter les survivants de pareilles circonstances sont toujours remplies de ces circonstances fortuites sans lesquelles on ne s'en serait point sorti. Remarquez... tous ces aventuriers qui point n'eurent la chance d'être accompagnés par de tels coups du destin n'y sont plus pour nous le faire savoir.

Votre collaboration fut ainsi fructueuse pendant un temps. Que se passe t-il donc que vous vous sentiez le besoin d'ainsi mettre fin à une connexion si profonde? Et vous renvoya t-on gracieusement vers le Prime, ou devîtes-vous trouver une alternative pour le retour?

-Comme je vous dit, c'était un désaccord professionnel. Quand on attaquait des avant postes Githyanki on prennait bein des choses mais on laissait toujours les plus beaux morceaux derrières et personnellement ça me frustrait un peu de gaspiller... pire de laisser ça là et de savoir que d'autres Githyanki viendraient éventuellement récupérer le tout. Mais les Githzerai disaient que ça ne valait pas la peine, que ça nous vaudrait plus de problème de partir avec que de les leurs laisser. Que je ne les avait jamais vu vraiment en colère...

- Il s'agit là de querelles religieuses et culturelles. Je ne connais pas leur histoire de façon si complète, mais je sais qu'elle est ancienne, et qu'ils furent un peuple uni à une époque et que certains évènement les scindèrent. Il est probable que certains de ces artefacts soient considérés comme tabous, et que leur vol eut provoqué une rage plus grande encore que celle à laquelle vous faisiez face.

Je comprends toutefois la frustration derrière le fait de ne point pouvoir mettre main sur le fruit d'un labeur si durement gagné.

-En rétrospective j'aurais probablement du les écouter. Mais j'étais trop curieux. Il y a un proverbe là d'où je viens qui dit: "If it isn't broken, take it appart to understand how it works". Et l'exil ça fait toutes sortes de choses à l'esprit mais une de ces choses là c'est de réaffirmer certaines valeurs culturellement significatives.

Alors même si au début je valorisait plus mon amitié avec eux que la curiosité ou ce qu'ils pensaient être une forme de cupidité. Éventuellement après une attaque, je leur ai dit que j'allais rester sur place pour étudier les épées des Githyanki parce que ça me rongeait de ne pas les comprendre.

J'Estimait qu'à démonter une épée par jour, j'en avait pour cinq jour et que j'aurais une meilleure compréhension du métal liquide dont elles était faites une fois que j'arais enlevé les enchantements de dessus.

J'ai fait très attention pour les laisser sur les cadavres et travailler minutieusement pour donner l'impression qu'ils avaient été victimes de disjonctions majeures et j'ai complètement ruiné leurs épées et absorbé l'essence pour réutilisation ultérieure.

Comme c'était un avant poste éloigné, j'ai eu le temps de tout faire avant que d'autre Githyanki viennent à leur rescousse.

Ensuite, je suis rentré au monastère dans les limbes par le portail habituel.

Je leur ai dit que j'avais laissé les épées sur place, ce qui était vrai, je les ai linvité à me fouiller, ils ont constaté que je disait vrai et malgré quelques tension de nature idéologique ils m'ont laissé revenir. Les tensions idéologique c'était leur pain et leur beurre là-bas de toutes façon. Ils passent leurs journées à méditer et à philosopher.

J'ai passé beaucoup de temps à écrire de la théorie sur les épées Githyanki pendant les années suivantes et j'ai continué à en démonter quand j'en avait la chance... ça m'as mis dans le pétrin quelques fois j'ai faillis être recapturé mais je devenais de mieux en mieux pour me préparer des contingences. J'avais toujours accès à des téléportation et des planeshifts.

Puis un jour j'ai eu une idée incroyable et j'ai su que je devrais quitter le monastère de façon permanente.

Ce jour là, j'avais fait des biscuits fourrés à la confiture pour le monastère au complet et ils étaient content. Les moines je veux dire... mais les biscuits aussi, parce que j'avais fait des visages souriants en relief sur les biscuits.

Et j'en ai accidentellement échappé un dans le sable. Et le sable grossier sur la confiture dans le centre m'as donné l'idée de faire Cookie

Il pointe sa chainsword.

Alors j'ai commencé à fabriquer toutes les pièces et le chassi et quand tout a été prêt, à l'attaque suivante je suis parti avec une des épées Githyanki et je suis revenu sur le tellurique à coup de planeshift (je m'était fabriqué une assiette d'argile à cet effet) et je suis me suis trouvé un endroit tranquille pour travailler dessus, la désenchanter de sorte à pouvoir utiliser le métal liquide pour faire fonctionner la chaine dentelée de mon épée.

- Attendez. "Cookie", votre épée à chaîne dentelée... est faite à partir d'épées d'argent liquide githyanki?

Là, il en avait fait beaucoup. Mouquet était aussi étonné qu'impressionné. Mais aussi peut-être un peu craintif par rapport aux répercussions que cela pouvait impliquer.

-Mmmmmwep.

- C'est génial et ingénieux, ma foi. À quel point cette épée a t-elle servi depuis? Vous est-elle même utile? Ça me semble être... de l'overkill, comme on le dit si bien en slave.

-Ho j'ai eu quelques aventures depuis, j'ai été membre d'un petit groupe d'aventurier... et je peux compter sur cette épée pour me défendre contre les attentats Githyanki contre ma personne... plus ou moins une fois par mois, des fois plus des fois moins, mais personnellement, je suis un fan du tesson de bouteille Githyanki-bane dans la carotide. C'est plus stimulant de les battre avec les moyens du bords.

Mais oui "overkill" est un bon mot, c'est probablement plus que ce dont j'ai vraiment besoin, mais on ne connais pas nos limites si on ne les teste pas activement. Ça ce n'était pas ma limite.

- Votre langage me plaît. Tester ses limites et se perfectionner a toujours été d'une importance capitale pour ma personne. C'est tout naturel de pouvoir les repousser encore et encore.

Vous êtes donc toujours régulièrement sous assaut Githyanki. Cela ne semble point vous affecter outre-mesure.

D'ailleurs... parlant de batailles et de vous affecter outre-mesure. Vous êtes fort différent du personnage que l'on m'a décrit avant de mettre les pieds ici. Je m'attendais, étrangement à devoir me défendre pour réussir à vous parler tant on vous a dépeint comme belliqueux. Vous m'avez l'air de tout l'inverse.

-Je -Belliqueux? Non -je voudrais savoir ce qui se dit sur moi pour qu'il vous aie semblé probable que je vous assaille.

- J'ai notamment entendu parler du fait que les bagarres de taverne étaient monnaie courante en votre présence. Et que vous tenir à cet étage augmentait l'avantage tactique contre les grandes gens qui pourraient s'en prendre à vous.

Je n'ai point eu tant de détails, pour vous être honnête. Je n'ai point cherché à en avoir; je voulais vous rencontrer, et je me suis dit qu'opter pour la civilité et la confiance feraient le travail.

-Hm. Ce que vous avez entendu est... je suis tenté de vous dire que c'est vrai. L'avantage tactique surtout. Et les batailles de bar.

Mouquet sourit en coin.

- C'est un passe-temps? Ou est-ce qu'on vous provoque?

-Pour être parfaitement honnête... C'est principalement une question de décorum.

- De décorum? Moi qui croyais connaître mon latin, je ne suis pas certain de savoir si nous partageons une définition commune du mot "décorum"'.

- [Latin] Ensemble des règles de bienséance qu'il convient d'observer dans une bonne société ou dans certaines circonstances? Non? [/latin]

- C'est vrai. Mais l'on ne s'attendrait point à ce qu'un endroit si bien tenu, haut de gamme, n'offre comme divertissement ordinaire du pugilat à sa clientèle. Ou alors ai-je mal jugé l'établissement?

-Le problème c'est un peu moi dans cette histoire là. Mais si vous voulez bien, nous pourrions nous prêtter à un petit jeu de rôle tout à fait innofensif pour vous permettre d'apprécier ma perspective?

- Oui-da! Je n'attends que de comprendre, faisons-cela.

-D'accord! Excellent!

Alors je vais vous faire marcher un peu mes souliers.

Regardez cet endroit spelndide ou nous nous trouvons premièrement. Appréciez les arômes du chêne ancientgorgé à travewrs les années de goutelletes d'alcool fins. Appréciez le sourrire charmant de la demoiselle au comptoir et le stoïcisme de notre amis le Halfelin à la porte. Imaginez le caractère bourru-mais-bonhomme de son propriétaire. Appréciez toute la distinction de cet endroit.

Cet endroit qui avait, il n'y a pas si longtemps cette aura de prestige à vos yeux parce que oui, vous buviez, mais vous buviez comme un trou alors vous ne pouviez que commencer vous journées ici parce que vous n'arriviez pas à demeurer digne de l'endroit à mesure que l'alcool émoussait votre jugement. Un endroit que vous respectiez et qui vous respectait malgré que vous soyez indigne de lui la pluspart du temps. Un endroit familier comme votre famille ne l'a jamais été.

Un endroit ou il fait bon être, un endroit où vous vous sentez chez vous, où vous appréciez l'ambiance, ou vous aimez voir les gens apprécier des alcools fins dont vous connaissez parfaitemnet les saveurs à l'allée comme au retour. Votre place dans ce monde pour ainsi dire, non seulement de votre propre avoeux, si triste que vous en soyez, mais aussi plus ou moins consciemment de celui des gens qui s'y trouvent qui qu'ils soient.

Vous y avez passé une journée parfaitement relaxante. Du matin au soir vous avez bu de l'eau et l'avez payé au pris de la bière sans oublier de donner du pourboire à Daniella, parce que vous n'êtes pas un sans coeur et qu'elle est vraiment une bonne fille avec un coeur d'or et qu'elle travaille fort.

La salle est pleine de nains de gnomes et de halfelins qui ont les moyens de se trouver là et savent un peu à quoi s'attendre parce que l'incident arrive plus qu'occasionnellement quand soudain, un groupe d'aventuriers Githyanki se téléportent dans la salle et commence à vous invectiver: "The Drunken swordbreaker" qu'ils vous appellent ou encore, le corrupteur, l'anathème le violeur de sabre, le mangeur d'argent... j'en passe, ce sont les meilleures. Ils sont là pour vous tuer, encore.

ET vous êtes à l'endroit où vous voulez passer vos derniers instants.

Vous vous souvenez d'une jeunesse fougueuse ou vous vous battiez ivre à travers les tavernes Ibères, vous vous souvenez de l'exaltation d'une bonne bagare bien sale avec des chaises qui encombre les pas et toutes sortes d'objets qui n'ont pas été fait pour se battre qui deviennent subitement des armes improvisées.

Vous vous souvenez de tous ces souvenirs merveilleux d'une époque ou votre vie était insouciante et agréable, avant d'être torturé par les gros cons que se tiennent devant vous. Vous repensez à tout ce qui a changé dans votre vie quand vous vous êtes mis à la dédier à la haine... Et vous vous souvenez qu'il n'ont aucun droit de vour avoir enlevé ce qu'ils vous ont enlevé.

Cela fait des semaines que vous n'êtes qu'un fantôme de ce que vous avez été... vous ne buvez pas... vous avez promis à des gens que vous aimez beaucoup d'arrêter de boire. Et vous ne passez plus vos journées à penser à votre prochaine attaque sur une base Githyanki. Vous évitez de retomber dans vos ornières, mais vous n'avancez pas dans la vie parce que vous n'avez pas de destination, vous êtes à votre place.

Alors entre deux insultes, probablement avant qu'ils vous disent qu'ils viennent pour l'épée, parc eque évidemment ils viennent ENCORE pour l'épée et accessoirement pour vous évicérer, vous leur demandez une dernière volonté. Vous leur demandez de vous laisser prendre une bière. Ça laisse aux innocents le temps de sortir et aux bagareur le temps de se préparer.

La petite vous sert votre bière et elle vous souhaite bonne chance, elle vous donne un bisou sur la joue. Vous êtes en paix avec vous-même et prêt à mourrir si ça en vient à ça.

Qu'est-ce que vous faites? Dégainez vous vraiment une épée ou si vous faites honneur au décorum et vous battez comme votre coeur demande à ce que vous vous battiez?

... ou peut-être autre chose? Je ne sais pas quelle est votre perspective à ce sujet...

Mouquet écouta l'histoire de Saximilian avec patience et attention, comprenant progressivement mieux de quoi il était question, et qui était ce gnome.

- Je me met à la place de la personne que vous me décrivez, comme vous me demandez de le faire. Et... j'ai cette impression que qui je suis, dans cette situation, porte un respect spirituel et religieux à l'endroit qu'est cette taverne. Or... il est seulement naturel de respecter le décorum d'un temple en tout temps lorsqu'on y est. Que nos ennemis nous attaquent à coup de lames n'y fait rien. Si l'esprit du temple veut que lorsqu'on s'y affronte, cela soit à coup de poing, de chaises ou de tesson de bouteille, alors rien n'y fait.

Personnellement? Je suis un survivant, et j'utilise les outils à ma disposition pour venir à bout de ceux qui s'emprendraient à ma vie. Mais à l'intérieur d'un temple? Je respecterais la spiritualité du temple, quitte à devoir en sortir pour faire violence à mes assaillants en mes propres termes, sans souiller le temple lui-même.

Chaque endroit est unique, et a sa propre... résonnance? Respecter l'identité de chaque chose, même si l'on est en conflit avec, cela me semble nécessaire à obtenir une mesure de paix intérieure.

Je crois mieux saisir la situation.

-Si vous mélangez à ça le fait qu'on parle peu des incident ou je suis seul quand je me fait attaquer... le fait que j'ai déjà été significativement moins aggréable à côtoyer dans le passé et participait beaucoup plus volontier à des combat de bar plus standard dans des établissements définitivement moins respectable... ma réputation n'a jamais vraiment récupéré de l'épave que j'ai pu être à une certaine époque.. et j'ai occasionnellement des rechuttes... après une bonne bière de dernière volonté... ça peux arriver que j'aille me saouler ailleur... c'est si difficile de résister... et qui sait ce qui se passe dans ces circonstances...

Dans tout les cas, je répares tout dans les plus brefs délais, on vend ce qu'on trouve sur les Githyanki on sépare les gains et je dépense ma part ici de toute façon. J'essaie vraiment de minimiser l'impact de mes erreurs passé sur les gens qui m'entourent... mais apparemment il s'en trouvent encore pour dire du mal... C'est vrai que c'est pas l'endroit et que c'est dérangeant...

Mouquet hocha du chef durant les explications du gnome. Il semblait indiquer qu'il était d'accord avec les propos du gnome.

- Êtes-vous déjà prêt à mourir? Je vous voir certes affecté par les blessures et les vécissitudes du destin, mais... en êtes-vous vraiment à la fin de votre espérance de vie, d'ainsi attendre votre trépas dans ce lieu qui vous est sacré?

-Je suis en paix. Je ne vais pas provoquer ma mort inutilement, mais je suis sur une liste de gens à abattre quelque part. Je peux vivre encore des siècles comme je vis en ce moment et décimer des générations de Githyanki, mais je ne voudrais pas être ailleur quand ils vont finalement décider de m'envoyer quelqu'un de compétent... j'aime pas me réveiller en pleinne nuit pour me battre, ça me met de mauvaise humeur pour une semaine. Je suis jeune mais j'ai passé l'âge des batailles d'oreiller.

Des fois il me prend des envies, mais je n'ai pas de bonnes idées quand je suis à jeun. Et quand je suis ivre j'ai pas ce qu'il faut pour donner une direction à ma vie. Peut-être que dans cent ans je vais avoir acquis la sagesse nécessaire pour me reprendre en main... ou peutêtre que l'an prochain Admin le bannis va être à la porte de mon "temple" comme vous dites et je vais lui dire ce que je pense de sa sale gueule nécrosée.

D'ailleur... à votre accent.. je suis curieux de savoir vous en pensez quoi...

- D'admin le Banni?

Mouquet roule les yeux.

- J'ignore tout de son retour, sauf le retour lui-même. Je sais qu'il est là. Je sais que sa présence aura des répercussions sur la politique de l'Empire zarien. Mais dur de savoir comment. Je ne désire que la fin de cette guerre, idéalement avec des ardeurs zariennes calmées, et admin dans une urne, désintégré. Je me mettrai personellement sur son cas lorsque j'en aurai terminé avec ma propre vengeance. Une fois celle-ci accomplie... il sera temps de se mettre à ce projet plus vaste qu'est celui de rabattre son caquet à l'Empire.

-J'ai entendu votre accent quand vous parliez slave... Je m'étais dit que vous étiez peut-être de ceux qui ont rejeté l'empire à cause de l'alliance... ou au moment ou Admin a concédé l'empire de l'ouest...

Mais vous avez l'air étonnament peu informé pour un exilé... c'est peut-être moi qui suis un cas aberrant mais en général, quand on choisit l'exil... c'est parce qu'on a un problème majeur avec l'endroit dont on s'exile.

- J'ai été décédé pendant les années où ces évènements se sont déroulés. On n'a réussi à me ramener que tout récemment. J'en apprends encore tous les jours sur les quatre années que j'ai manquées.

Je quittai l'Empire par révolte contre ce que je finis par découvrir. Sa noblesse hypocrite, son vil clergé, ses oeuvres génocidaires. Avant que cette guerre et ces circonstances politiques n'éclatent. Je suis encore pris au dépourvu par certaines choses que j'entend.

Ce matin-même, par exemple. J'entend parler de dissidence à l'interne de l'Empire, à Vienne-même? J'ignore quelles sont le relations entre Admin et sa descendance, ou la cour de sa descendance, mais ça semble chauffer. Peu sont enthousiastes envers les morts-vivants dans l'Empire.

-Je dois avouer n'avoir qu'une connaissance très superficielle de l'empire, mais j'imagine que tout ce qui peux gagner du temps pour les sergonies est une bonne chose. Je ne disais pas non à savoir comment est-ce que ça peux s'être fractionné cette alliance et encore nous tenir en halein... Peut-être qu'admin est vraiment juste si puissant que ça?

Mais heu... je peux me permettre une tangeante pour des raisons de curiosité intellectuelle?

- La raison de ma conversation avec vous est justement de vendre mes services aux sergoniens pour mieux équiper leurs troupes. Mais nous aurons le loisir d'y revenir.

Je suis au service de votre curiosité intellectuelle. Je vous écoute.

-Je suppose que le système Heptavigesimal ne vous est pas familier alors j'en tien compte.

Sur une échelle de 1 à... 10? Ou de 1 à 27 si vous voulez être vraiment accomodant, vous diriez que vous êtes raciste à combien?

Parce que le désabusement des politiques raciales des Zariens ou du racisme inhérent à la foi Zarienne n'étaient pas... disons... explicitement mentionné parmis vos raisons pour l'exil.

- Hmmm. C'est un question difficile. Il me faudrait un comparatif. Le 1 représentant l'absence complète de racisme, et 27 représentant son épitome (en l'empereur lui-même par exemple)... où devrais-je me placer. Je ne crois jamais avoir connu qui que ce soit à 1. Cela existe t-il et à quoi cela ressemble t-il?

Réfléchissons. Je ne crois jamais avoir été dans les extrêmes les plus aigües là-bas. J'étais méprisant, mais n'ayant aucune expérience avec d'autres races, ne possédait aucune haine ressentie.

De plus, mon paternel avait un respect pour les troupes sergoniennes qu'il avait combattues. Il leur trouvait un honneur malgré tout.

Le niveau aurait donc été à mépris et dégoût. Je ne leur accordais aucun droit inhérent ou acquis.

Depuis ma sortie...

Je leur reconnais un droit à l'existence et tout ce qu'on peut souhaiter de bon à quelqu'un. Ils m'ont aidé, informé, épaulé, sauvé la vie de multiples fois. Parmis mes meilleurs amis et alliés, depuis mon départ de Sicile et aujourd'hui, j'ai compté des gens de différentes races qui m'ont parfois paru étrange, mais qui m'ont presque toujours fait bonne impression. J'ai été entouré de gens exceptionnels.

Je m'attends désormais à les rencontrer partout et ça me semble la force naturelle des choses.

J'aimerais dire que je suis au-délà de 5. Mais je suppose que malgré mes améliorations, je dois être aux environs de... 13? 15?

Saximilian visiblement déçu:

-Hm...

- Où vous percevez-vous sur cette échelle?

-C'est ça qui est intéressant. Et c'est pour ça que je m'intéressait à vos tendances Zariennes. Vous voyez ça?

Dit-il en pointant la gemme citronelle dans son front.

- Je la vois.

-Savez vous ce que c'est?

- C'est un objet psionique de nature psychomébolique. Mais je n'en sais pas davantage. Ça a piqué ma curiosité au premier regard.

Saximilian:

-J'imagine que c'Est ce qu'un psion me dirait... mais je ne connais pas grand chose au psionisme alors les chances pour que j'aie fabriqué un objet psionique... je veux dire... c'est pas 100% impossible me connaissant... mais si on mettait ça dans un langage un peu plus heu disons...courrant... c'est de la transmutation.

Et c'est un condensateur rectifiant de racisme. ou pour le faire passer votre filtre psionique:

It's a Realigning racism capacitor.

Vous voyez où je m'en vais avec ça?

- Hmmm. Peut-être. Vous l'avez déjà utilisé?

-C'est un objet à effet constant. Techniquement parlant je l'utilise en ce moment.

- D'accord. Et son effet est de réduire le racisme ou de le moduler manuellement comme vous le sentez?

-Gnnnn... non.

Dit il une grimace légère à volonté conscilliante au visage en faisant sauter sa tête de gauche à droite.

-Ça, ça serait un modulateur ou un gradateur à racisme... et je ne crois pas que ça serait un objet que je prendrait la peine de porter... je peux imaginer que ça pourrait être utile pour certains... mais pas aussi utile qu'un condensateur rectifiant!