Samedi 14 novembre 1768 (livraison de chaire, l'écrevisse et a fée de Naro, kidnapping)

Rose dirait avec enthousiasme:

-Excellent!

Prévisiblement, vous apparaîtriez sur la route, en forêt. Proche d'une ville comme Agrigento, il était prévisible que vous arriviez en vu de quelqu'un et ce fut le cas, Un homme sur une charette avec un boeuf. Une charette de paille.

Rose le vit rapidement et lui lança un de ses regards miraculeux et le désséchat mortellement de son regard psionique en un bref instant.

- Je...

Mouquet fronça les sourcils, un peu confus et un peu contrarié.

- Qu'est-ce qui vient de se passer?

-Je... je me suis occupée du miracle?

- Vous...

Mouquet se pinça le nez entre son index et son pouce, fermant les yeux. Il les ouvrit à nouveau, et prit responsabilité pour ce manque de clarté.

- Non, c'est moi. Je manquai de clarté. Je voulais dire que si quelqu'un se posait des questions sur comment nous nous étions psychoportés ici, nous vous indiquerions comme responsable du miracle, étant donné votre rôle de druidesse dans notre aventure ici.

Bon. Je ne dois laisser aucune trace, question de ne pas éveiller de soupçons des grands d'Italie et de Sicile...

Faites le guet, je vous prie, question de s'assurer que personne ne voie ce que je ferai.

Mouquet attendrait "le go" de Rose, après qu'elle ait regardé les alentours et confirmé leur solitude (ou autre signe d'avertissement), et il désintégrerait le corps et la charrette et tout ce qu'elle contenait.

- Vous avez une idée pour le boeuf? Si les locaux le voient, ils le reconnaitront et sauront que quelque chose ne tourne pas rond.

Rose fit une grimace visiblement insatisfaite de son incompréhension.

-Ha, merde! Je... ha. Mais les druides ne se téléporte pas comme vous... je l'avcais dit en plus pas dix minutes avant... j'aurais jamais pensé que vous me demandiez de prétendre que je pouvais après cette conversation là, sans transitions... Je m'excuse...

Elle irait voir autour si quelquun s'en venait et confirmerait que tout allait bien mais suggérerait de se dépêcher, que d'autres allaient arriver bientôt.

-Je peux demander au boeuf de s'En aller dans la forêt? Sinon, on peux le téléporter ailleurs? Ou même aller le vendre dans une autre ville?

- Je l'amène au monastère. Je reviens.

Mouquet s'approcha du boeuf, et le toucherait sur l'épaule. S'il montrait un quelconque signe d'aggressivité avant que Mouquet ne se rende là, il le dominerait pour le garder calme. Une fois proche, il se psychoporterait avec le boeuf au monastère, dans le pâturage réservé à cet effet (en espérant qu'il y en ait un) ou à l'endroit le plus approprié pour cela. Il prendrait quelques secondes à peine pour expliquer à un moine proche que le boeuf supplémentaire venait bien de lui (pour éviter les questions), et il s'en retournerait vers la Sicile où il était tout de suite après. L'idée était de faire tout cela le plus vite possible, idéalement dans la minute.

HRP:
Disintegrate x2: -22
Teleport, Psionic: 18

- Vous... savez ce qui se passe là-bas?

Dit-il d'un air dubitatif, un brin excédé intérieurement, déjà.

-Je vous avais dit qu'il s'en venait quelqu'un. S'aurait été problématique que vous réapparaissiez devant un passant. J'ai conjuré un aigle pour le distraire et l'empêcher de venir jusqu'ici.

Mouquet relaxa et se mit à rire de ce rire distingué que seuls les nobles savaient naturellement faire.

- Voilà qui est aussi imprévisible qu'efficace.

Si vous pouvez le faire s'éloigner sans que nous ayons l'air directement impliqués, je vous prierais de bien vouloir le faire. Sinon... allons vers la ville de suite.

-Oui, non, pas de problème. Allons-y.

Content d'avoir efficacemnt pouvoir trouvé Damase Frappier, Mouquet s'approcha donc de l'homme, l'air joyeux et léger.

- Holà! M'sieur Frappier?

Il regardait fixement Rose:

-Sures que vous avez le bon vous, là?

- Ben... ça dépend. Vous êtes Damase Frappier, ou pas? On chercher pas le trouble... on veut juste vous parler un brin. Parce qu'on cherche de quoi, pis qu'c'est à vous qu'on m'a référé. En tous cas, votre beau-père, à Gela.

- Bin... c'est mon nom... mais je cherche pas le trouble non plus. Et chose, en arrière... à l'a l'air du genre de monde qui cherchent le trouble... genre... professionnellement?

Pas sur s'que'l'beau-pél'a dit... mais pas sur que vous perdez pas votre temps avec moi...

- Moi, je suis là plutôt pour parler, parce qu'elle, c'est... euh... c'est pas son fort, vous l'avez deviné.

On a entendu parler d'une histoire d'écrevisse géante qui aurait tué un village. On essaie de remonter la rivière, si vous voyez ce que je veux dire. On essaie de savoir c'est où le village, pour aller la trouver.

Diplomacy: 28+9= 37

-Ha mer- ha oui, d'accord, oui! Heu... là, j'ai... heu j'ai comme un blanc, mais le vieux Oliberto, lui, y'a rien d'autre affaire que de conter ce genre d'histoires...

- C'est lui qui vous a raconté l'histoire en premier lieu? C'est qu'il faut qu'on la trouve la bête...

Sense Motive: 25+11= 36 (Est-ce qu'il lance un nom au pif comme ça pour se débarasser ou il croit sincèrement que cet Oliberto pourrait savoir quelque chose?)

-Ouais, c'est une de ses histoires à lui!

Sense motive: Il veux clairement se débarasser de vous, mais il n'a pas l'air de mentir pour le faire. Il est vraiment content que la vérité soit de son bord sur celle-là.

- D'accord, dans ce cas. J'ai besoin de directions claires pour le trouver. Sinon, je vais finir par tourner en rond et revenir ici. Et idéalement... on va se rendre à l'écrevisse. Pas ici.

-À cette heure-ci? Typiquement, v'zallez le trouver coin Leduc et Lagrande. Pas dur à manquer, seul gars qu'z'aurez jamais vu d'une chaise ak des roues.

- Très bien. Et vous pouvez nous donner des directions pour se rendre à ces rues? Ça nous évitera d'autres arrêts inutiles.

- Merci de votre bonne volonté.

Ils le saluèrent et partirent dans la direction indiquée avec pour but de retrouver un homme dans une chaise à roulettes.

Mouquet et Rose s'approcheraient donc du petit groupe.

- Si la vertu se perd dans le corps... on semble pouvoir la cultiver dans l'esprit.

Bonjour, Oliberto.

L'homme devait être dans la cinquantaine avancée. Il regarda Mouquet de son seul bon oeil, le gauche regardant plutôt l'intérieur de son crâne.

-On fait chacun notre possible... Dites, on se connait?

- Je ne crois pas. Disons que vous, vous avez plutôt une réputation, ce que je n'ai pas, et que mon employeur...

Il désigna brièvement Rose.

... préfère ne pas avoir non plus. Nous avons entendu dire que vous êtes bon conteur, et il y a une histoire en particulier, que vous connaissez, selon ce qu'on dit, qui nous intéresse.

Diplomacy: 28 + 2 = 30

-Bha, je suis conteur. À savoir si je suis bon... c'est à vous de voir.

- On est curieux d'entendre. Parce qu'on cherche une légende.

L'écrevisse géante qui a décimé un village. Vous nous la faites?

Mouquet de Chaubeuil a écrit:- On est curieux d'entendre. Parce qu'on cherche une légende.

-Ha ça, vous avez l'air de chercher une légende!

L'écrevisse géante qui a décimé un village. Vous nous la faites?

-Ha, sans problèmes... les enfants, c'est bon pour vous aussi, j'va vous racconter pourquoi faut jamais, jamais faire confiance aux druides!

Les enfants se montrent plutôt réceptifs à écourter leur cour de mathématiques pour une histoire. Rose resta impassible ,présumément, derrière son heaume magique.

-Ça nous rammène dans mon jeune temps, un bon 30 ans en arrière. C'était dans le temps où j'étais encore marchand ambulant, bien avant qu'on me volle tout, y compris mes jambes et mon oeuil. En fait je venais juste de commencer... bha... presque. Je vendais de l'eau de rose, un bon commerce, honnête qui me permettait d'aller un peu n'importe où alors je peux vous jurer que j'allais à... j'oublie tsujour le nom... soit Naro ou Nalo... sur le bord du lac san Giovanni en tout cas, parceque, je vous ment pas, les deux plus belles femmes de Sicile habitaient là-bas à l'époque.

Et je m'adonnais à être là un jour de fin d'hivers. J'avais rien vendu, j'arrivait comme un ch'veux sur la soupe, ils espéraient une charetter de racines ou de viande séchée... ils creuvaient de faim. J'ai offert les rations que je pouvait, mais fallait que je m'en retourne aussi... Pis quand y sont venus pour attaquer mon cheval pour pouvoir le manger, c'est là que le grand tartanpion de la forêt locale, Balthazar Olivierri a décidé de se montrer la bette!

Là tout d'in coup, il se sentait concerné par la souffrance du village. Le mmmmmauudit! Y vivait piqué dans le bois juste à côté, y'aura fallu que le monde soit désespéré au point de vouloir attaquer des animaux innocents pour qu'il s'en mêle? Jamais compris. Il était où quand ils ont mangé leurs poules et leurs moutons? Rien à comprendre. Peut-être que c'était juste une coincidence. Je me souvient d'avoir pensé à l'époque que c'était une vieille croute désagréable, mais v'là 30 ans, il devait avoir l'âge que j'ai là.

Finalement, bref, il n'étais peut-être pas si vieux que ça, mais quand on est jeune, les vieux sont vieux pas mal plus jeune que quand on est vieux, héhé.

Tout cas, le gars fesait bien d'être druide parce qu'il avait un coeur de pierre, laisser pâtir ses voisins comme ça, et pas juste ses voisins. Sa propre famille était là, Dont ses filles et son gars. Ses fille, qui, justement, j'En parlait plus tôt étaient les deux plus belles femmes de la Sicile, à l'époque.

En tout cas, il est intervenu pour sauver mon cheval à l'époque, l'avait acheté à crédit... Ça m'aurait mis en banqueroute de me le faire bouffer... en tout cas... J'étais bien content qu'il sauve mon cheval sur le coup, mais là, les villageois voulaient pas juste pas manger mon cheval, y voulaient manger dequoi.

Y leur z'Ma dit qu'il pensait pouvoir essayer dequoi, mais tu séééé.... y'avais pas l'air sur de lui, il voulait vraiment pas faire ce qu'il disait pouvoir faire, mais les habitants ont insisté.

Il leur a dit qu'il pouvait leur faire une écrevisse géante, que ça serait mangeable. Il leur a dit que ça vaudrait la peine d'en sortir une petite et de la faire pâtir d'avance, de l'affamer au bord de la mort pour qu'elle soit affaiblie, mais le monde avait trop faim, pas de temps pour ça...

En tout cas... Il leur a trouvé une écreuvisse, le monde de ce village là mangeaient pas vraiment ça, mais ça allait faire. Il a demandé des volontaires pour la tuer une fois qu'elle serait géante. Il a eu queques volontaires. Don son fils. Lui je sais pas si il était mêlé dans ses miracles, je sais pas pourquoi il avait rien pour se battre contre... peut-être parce qu'il se l'est fait demander à l'improviste... En tout cas il a pas beaucoup aidé quand elle est devenu grosse, il lui a envoyé un éclair et c'est passé au travers sans rien lui faire d'autre que de la mettre en rogne, elle a tchoppé son fils en deux et les autres volontaires aussi, pas mal vite. Ensuite elle a foncé vers le lacen ramassant un enfant au passage, assez délicatement pour qu'on l'entende chiâler jusqu'à ce qu'il soit sous l'eau.

Après avoir vu son gars se faire scier en deux, Olivierri était pus trop là... ses deux filles criaient comme des bonnes et sa femme l'engueulait comme du poisson pourri. Mais lui y'était parti dans sa tête là, fac sa femme gueulait pis gueulait pis ses filles brâllaient, pis lui y fesait rien, il les regardait même pas, mais il n'évitait pas leur regard non plus, il était juste... comme une coquille vide.

Quand sa femme s'est mise à le frapper, ça là réveillé un instant, il ses reculé un peu, mais le monde parlait déjà de le lyncher, sa sortait les torches pis les fourches pis tout ce que tu veux, mais quand ils l'ont approché, il a commencé à cogner dans le tas à coup de bâton et il s'est enfuis. COMME UN LÂCHE. Lui, y'a pris ZÉRO responsabilité et il s'est tiré.

Le monde lui en voulait comme ça se dit pas et ils ont sorti tout ce qu'ils pouvaient trouver et ils ont foutu le feu à la forêt d'Olivierri.

Pis ça a été tout pour ce soir-là. Moi je suis parti en douce pendant le chaos, question de sauver mon cheval, j'avais bin plus peur d'eux, de leur colère, de leur faim et de leur feu de forêt que de la noirceur.

Ils ont allumé un bon gros incendie de forêt, mais c'est pas trop grave, leur village était de l'autre bord des champs et l'Eau manquait pas non plus avec le lac aux côtés...

Mais quand je suis repassé la fois d'après, un bon mois ou deux après, le village avait été réduit en cendre pareille. Mais pas les champs entre la forêt et le village.

- Eh bien...

Y'a peu de gens qui ne méritent pas la pitié dans cette histoire. Mais on ne peut pas remettre en cause votre talent à raconter.

Oliberto:

-Ha bin merci jeune homme! Si je peux faire une seule chose autant bien la faire, hein? Si vous en voulez d'autre une autre fois, gênez vous pas pour arrêter, je peux pas aller bin loin hein? héhé...


Ce dernier rire n'était pas de bon coeur.

- J'hésiterai pas. C'est qui est-ce qui vous a fait cette chaise, d'ailleurs?

-Cyrpien Derome me l'a rammené de Gêne il l'a trouvé à vendre dans un marché. C'est pas mal ingénieux et ça me donne un peu plus de liberté que ce que j'avais sans. Mais comme je dis tout le temps... bha sauf quand y'est là... ça irait mieux avec deux roues rondes, ha!

Rose à mi-voix:

-Ça irait mieux avec deux jambes.

- Assurément. Mais si on ne peut pas redonner deux jambes à monsieur, on peut certainement lui revaloir cela quand nous repasserons.

Nous n'avons rien pour vous aujourd'hui... mais je note votre nom dans mon esprit. Vous me regretterez pas d'avoir été si bon conteur.

On vous remercie pour le drame. Et en route nous sommes.

Rose encore à mi-voix, juste pour Mouquet:

-Je peux lui redonner ses jambes, mais ça risquerait de nous faire remarquer... je supposait que c'était à éviter...

[...]

Rose laissa une pièce d'or au conteur.

Une fois un peu plus loin, lorsqu'ils seraient à bonne distance pour éviter les regards et les oreilles indiscrets, Mouquet répondit.

- Oh, je m'en doute fort bien. Mais tentons de ne pas trop nous faire remarquer maintenant. Comme je disais... le temps que ma vengeance soit accomplie, nous devons faire un maximum pour que l'église et l'inquisition aient une raison de suspecter que je sois de retour. Je vous remercie pour la pièce d'or, toutefois.

Nous reviendrons voir l'homme plus tard, lorsque les circonstances s'y prêteront. Pour l'instant, nous savons où nous devons nous diriger.

Mouquet pointa dans une direction, vers le nord-est.

- À peu près 25 kilomètres dans cette direction. Le lac est tout près du village. Avons-nous des façons de nous y rendre plus rapidement qu'à vitesse de marche?

-Tout les deux? non... et même pour moi seule... il n'y a pas d'arbre approprié ici.

- Alors, volons. Vous n'êtes probablement pas si lourde, nous pouvons passer au-dessus de la forêt et éviter la route, loin des regards, et la vision d'au-dessus nous permettra de ne point manquer notre cible, sans parler du fait que nous ne serons pas contraints par les aléas d'ume route: nous irons en ligne droite.

Alors qu'ils étaient toujours dans les airs, mais en se rapprochant.

- Dites-moi... si ces feux ont été déclenchés il y a 30 ans... tout aurait dû repousser, n'est-ce pas? Il me semble que quelqu'un vient remettre le feu régulièrement ici?

-Oui, tout serait reboisé, vous ne pourriez pas vous rendre compte de l'incendie. Moi je pourrais et n'importe quel druide qui vaut sa serpe le pourrait, mais le fait que vous puissiez voir indique effectivement que le feu est mis ici fréquemment. Voyez là bas? ça fume encore un peu là bas. C'est étrange.

Normalement on devrait avoir des abres... pas mal gros 30 ans plus tard et aucune cendre.

- Pourquoi diable voudrait-on garder cet endroit dans cet état?

-Je vois pas tant de raisons rationnelles... à moins de vouloir décourager les pêcheurs... je me demande ce que les gens d'Agrigento disent de cet endroit... c'est juste à côté... mais bon... y'a plus de route qui se rende ici, le bois là mangée... mais trente ans... y'a surment plein de gens qui se souviennent de l'endroit.

- Plus de route, mais on garde l'endroit brûlé comme il le fut à l'époque... et oui, les gens s'en souviennent. On raconte des histoires qui se propagent sur la côte sud de la Sicile sans difficulté, même!

Jetonz un oeil rapide au-dessus du lac, voir si nous percevrions la silhouette de la bête, en premier lieu, qui sait. Ça ne coûte rien. Ensuite, nous descendrons... peut-être sommes-nous en train de marcher sur du territoire druidique protégé et qu'une attaque sur l'écrevisse pourrait être perçue hostilement.

Ils feraient donc ainsi le tour du lac, assez sommairement, pour voir si une silhouette géante pourrait être perçue, restant aux aguets aussi, au cas où justement, ils seraient observés.

Spot(Mouquet): 10+10= 20
Spot(Consilius): 8+3= 11