Samedi 14 novembre 1768 (livraison de chaire, l'écrevisse et a fée de Naro, kidnapping)

- Suffisamment pour que nulle autorité ni puisse se rendre compte de mon existence avant le moment de ma vengeance sur l'inquisition napolitaine. Aucune de nos actions ne doit pouvoir trahir le fait que je sois toujours en vie.

Cela mis à part... nous avons le champ libre.

-Je me disais que de le faire enlever par un albatross ou un loup serait fort simple et ne trahirait en rien notre implication... mais ce n'est pas particulièrement subreptice.

- Cela serait même perçu comme un signe divin, peut-être. En tous cas... au moins comme une chose spirituelle étrange. Et comme le divin s'explique de lui-même, cela n'apporterait que peu de problèmes.

Ces animaux sont-ils capables de suffisamment de dextérité et de finesse pour kidnapper un enfant en bas-âge sans le blesser? Il faudra en outre déterminer où l'enfant dort, si on le fait de nuit. Dans le cas d'un albatross, il serait peut-être préférable d'attendre de jour, que la femme sorte dehors avec, comme celui doit lui arriver, au moins une fois par jour.

-Les loups sont capables de déplacer leurs chiots sans les écorcher... Pour l'albatross, ça me semblait mieux qu'un rapace, mais je dois avouer ne pas être à 100% certaine que c'Est un animal qu'il m'est possible d'appeller... mon premier choix aurait été un pellican si c'était une option. Dans tout les cas...Je n'ai pas que les forces de la nature à mon service, j'ai aussi celles de la vie, toutes blessures infligée au nourisson sera facilement guérie.

- Je crois que je préfère une approche plus subreptice encore. Ces parents savent déjà que l'enfant ne survivra point encore longtemps si les choses persistent. De plus, je tiens à ce qu'ils en aient le moins possible à porter sur leur propre conscience, et qu'ils puissent poursuivre leur vie dans les meilleurs délais.

J'utiliserai de la chair déjà morte pour façonner une copie de leur enfant, et je le laisserai en lieu et place du leur, que je subtiliserai en entrant chez eux. Ils se réveilleront à la vue d'un cadavre, chose à laquelle ils auraient pu s'attendre. Ils pourront lui faire cérémonie, et commencer le deuil qu'ils ont à faire. Pendant ce temps, le bambin survivra, ailleurs, dans de meilleures conditions. Ils n'ont à se rendre compte de rien.

-Morbide, mais eficace, je dois avouer... cette approche est probablement la plus humaine que nous pourrions concevoir... vous comptez allez déterrer un cadavre?

- Déterrer, j'en doute. Je croyais peut-être faire la visite d'un croque-mort dans une ville de Sicile, et prélever une partie d'un de ses... clients. Avant qu'il ne soit en terre. Pour éviter l'odeur, car ainsi le cadavre serait frais, et pour évite l'acte d'exhumation, dont j'ai déjà largement soupé dans ma vie actuelle.

-Et... je suppose qu'il y a une raison évidente pour laquelle vous ne choisissez pas plutôt des porcelets ou un veau? L'acquisition en serait certainement plus facile...

- L'idée de fabriquer un cadavre est grossière en soi. Qu'il soit fait de chair humaine ou de chair animale, il est vrai que cela importe peu. Ce qui est important ici reste la supercherie; c'est-à-dire que l'odeur, la couleur, la texture, doit pouvoir être au point. C'est évidemment plus adapté de prendre un corps qui possède déjà tous les bons éléments biologiques en place. Mais vu la façon dont je procède, les deux seraient envisageables.

Voyons les choses ainsi, donc: je vais m'enquérir de l'apparence du nourrisson, en tout premier. Faisons acquisition d'un veau ou d'un ou deux porcelets. Je tenterai l'expérience avec ceux-ci. Si c'est suffisamment convaincant, ne cherchons pas plus loin. Compliquons les choses seulement si nécessaire.

Pouvez-vous faire l'acquisition (sans que l'évènement ne provoque de raison de vous faire remarquer) de ces animaux, le temps que je fasse l'observation? Cela ne sera réglé que plus rapidement avec un peu de collaboration.

Rose:

-La chose devrait être triviale. Et si je passe chez l'apothicaire, assumant qu'il y en aie un ici, je pourrais ramasser du plomb, si on en fait manger aux porcelets, ils mourrons et leur chaire pâlira... ce que j'assume être un plus pour donner enlever de la couleur à la peau...

- Fort bien. Le processus du maniement de la chair la purifiera des restants de plomb de toute façon.

Je vous y laisse, et je vais moi-même faire l'observation requise.

Mouquet procéderait donc ainsi: il se psychoporterait dans les alentours du village, mais pas dans un coin passant. Il fallait simplement qu'il soit à moins d'un mile de l'endroit qu'il voulait observer. Comme il n'avait jamais été voir directement ces gens, il ne pouvait pas les observer à partir d'où il était. Il enverrait donc Consilius, flottant parfois, et se cachant, aller sur place, espionner le ferblantier, sa femme et ses enfants. Consilius ferait savoir à Mouquet que le moment serait le bon, et Mouquet pourrait facilement visionner Consilius à distance. Cela lui permettrait, au mieux, d'avoir une vue d'ensemble de la maison, mais particulièrement du nourisson sous-alimenté. Une fois observé avec attention, Mouquet ferait revenir Consilius, et serait en mesure de retourner au monastère pour rencontrer Rose et mettre le reste du plan à exécution.

Ce serait donc après ces quelques histoires simples mais sordides que Mouquet aurait rassemblé, avec l'aide de Rose, tout ce qui était nécessaire pour assembler un faux cadavre d'enfant. Projet morbide, s'il en était un, mais il s'agissait ici, dans l'absolu, de sauver la vie d'un enfant.

Mouquet avait pris conscience de l'étrangeté de la situation. L'idée-même de sauver un bambin dont il ne connaissait ni le nom ou l'ascendance aurait été empreinte d'un dégoût absolu pour qui il était il y a de cela quelques années à peine. Mais il avait vu et expérimenté suffisamment du monde, sans mentionner que ses convictions et ses croyances avaient changé, pour croire que s'il pouvait intervenir dans cette situation, sachant que cette vie ne vaudrait pas la peine de s'éteindre si vite, que ça serait pour le mieux. Les parents ne méritaient pas non plus, en vertu de leur situation économique et familiale, de souffrir de l'inquiétude liée à un enfant disparu. Il valait mieux les laisser vivre leur destin avec le moins de charge émotionnelle possible; la perte d'un enfant serait déjà suffisante.

Les animaux seraient remerciés en prière pour leur apport dans cette situation, et sacrifiés de telle façon à ce que toute leur viande qui ne serait pas utilisée pour créer le faux cadavre soit utilisée et consommée. Bien que d'une forme de conscience moins élevée, ils étaient une forme de vie aussi après tout. Le sacrifice serait fait comme on saigne les animaux pour en prélever le sang, pour que la viande soit plus pâle. Une partie du sang resterait tout de même dans la chair (au cas où), mais l'idée restait de la pâlir par des moyens simples et naturels.

Mouquet formerait donc, à partir de ses souvenirs, et de ses pouvoirs psioniques, une poupée de chair et de fourrure animale d'une rarissime qualité, ressemblant probablement trop à un véritable enfant.


HRP: Je me met à 17 de Skill Craft (Necrosurgery) + 8 de bonus de d'intel, donc j'ai une basede 25, alors le Masterwork est assuré. Considérons un take 10, mettons, et disons 35, si ça te va?

Mouquet observerait aussi la chose entre ses mains d'un oeil étrange.

- Un objet, fait de chair et d'os. Si ressemblant à un être humain réel. S'il avait été assemblé de façon tout à fait fonctionnellement de l'intérieur... il eu pu être insufflé de vie. Probablement.

Mouquet soupire profondément.

- Est-ce que c'est ainsi, lorsqu'ils font de telles expériences, que les puissants de ce monde finissent par se prendre pour des dieux?

La puissance des grands psioniques lui vint à l'esprit. Le Mind Seed, le transfer de conscience, la création de doubles à travers le plan astral... Des capacités qui seraient probablement à sa portée bientôt.

- Qu'est-ce qui fait de nous un être humain, réellement?

Rose était un peu perplexe face aux questions profondes de son compagnon, mais essaya une réponse:

-Le problème c'est peut-être la solitude dans ces expériences. Si vous aviez pu faire la même chose en porcelaine, vous auriez eu plein d'artisans qui auraient pu vous aider à jauger la qualité de votre travail. Le plus grand céramiste a quand même des pairs qui lui rapellent que ce qu'il a fait est somme toute un accomplissement raisonnable. Si vous aviez travaillé le cuir pour arriver au même produit, même chose. Mais vous travaillez l'abstrait que les philosophes touchent de l'esprit comme s'il s'agissait d'une matière concrète alors qui peu vraiment vous accompagner et vous rappeler que ce n'est pas divin?

Consilius:
-Je le peux. Et s'il le faut, j'en ferai mon devoir.

Rose:
-Hm. Et pour ce qui est de l'humanité. Nous venons d'un endroit ou les critères sont assez stricts. Mais plus le temps passe plus je dirais que si je vois un humain, je peux le reconnaître, mais que j'aurais de la difficulté à y aller autrement qu'à l'instinct.

- Je doute que nous puissions nous fier uniquement à nos perceptions bassement mortelles, comme l'apparence, la forme, ou l'odeur?

Nous parlons d'humanité, certes, parce que j'ai créé quelque chose qui ressemble à un être humain. Mais... le concept est plus large que cela, et évoque d'autres questions. Comment créer un homme... ou un elfe, ou un gnome? Est-ce qu'il y a une composante spirituelle à l'étincelle divine de l'Oversoul qui nous habite?

Je me demande si... les elfes, étant les créatures centanaires qu'elles sont, auraient une réponse à ce genre de question. Leur philosophie doit être fort évoluée par rapport à celle d'hommes renfermés sur leur propre empire. Le elfes, ou d'autres races, peut-être... ils ont vu beaucoup, et leur perception de l'existence est assurément différente. Les réponses que ces races anciennes ont peuvent probablement être un atout supérieur auquel je ne me suis jamais exposé. Leur sagesse saura peut-être apporter des réponses intéressantes à ces questions autant cosmologiques que philosophiques.

Consilius:

-Les Atlantes disaient être au courrant de plusieurs instances où les dieux créèrent des hommes. Peut-être savaient-ils aussi quelque chose des mécanismes... après tout ils ont eux même créé une race intelligente de façon on ne peux plus artificielle. D'Ailleur, parlant d'intelligence artificielle, n'en suis-je pas une? L'humanité est-elle à ma portée? Ou alors, ai-je quelque chose à quoi je puisse aspirer, métaphysiquement parlant? Sinon, pourquoi?

Rose:

-Je ne parlait évidemment pas de considération bassement matérielle il serait stupide de chercher l'abstrait dans le concret. Je voulais dire qu'il y a quelque chose de reconnaissable dans l'humanité. Un lien qui se ressent entre humains ou même, créatures dotées de conscience... je ne voudrais pas nécessairement brouiller vos recherches métaphysiques propres avec les a-prioris druidiques... mais je ne vois pas de raisons qui empêcheraient les elfes de partager leur point de vue...

- Consilius, vous êtes sans aucun doute quelque part sur cette échelle. Votre corps, autant que votre esprit, est né du mien. Nous sommes intimement liés, et malgré cela, vous avez votre propre jugement, vos points de vue et votre expérience de vie propre. La preuve en mieux: vous vous souvenez de choses dont je n'ai point souvenir, de choses que mon corps, animé de mes souvenirs comme guide, mais sans que mon âme puisse répondre de mes actions, ont perpétrées.

Si je réussissais à vous affranchir entièrement du lien qui nous unit, et que vous puissiez poursuivre votre existence... l'humanité serait-elle à votre portée? L'est-elle sans que vous jouissiez de cette liberté en pré-requis? Vous faut-il un corps pour cela, ou le fait que vous soyez issu de l'esprit d'un humain fait-il de vous un humain?

Que manque t-il à ce corps pour qu'il soit considéré humain?

Mouquet désigne évidemment du regard ce cadavre étrange qu'il tient entre ses mains.

- Les Atlantes s'étaient modifiés pour devenir autre chose, par une méthode unique, certes. Cela les a t-il réellement vidé de leur humanité, pour les amener entièrement vers autre chose? La différence entre les races est-elle purement biologique, ou en lien avec la résonnance arcanique ou psionique qu'elle possède comparé à d'autres races? L'Oversoul nous enseigne que nous sommes tous de la même provenance, mais les différences sont pourtant majeures entre nous. Forme biologique, niveau d'intelligence, capacité d'adaptation, capacités à manipuler les forces en présence, ou même d'autres individus autour de soi. Tout le monde possède t-il le potentiel de tout être? Ou l'inégalité est-elle innée?

Je me pose ces questions aujourd'hui, et si je me dis que je désire aller lire la littérature d'autrui, c'est qu'ils ont assurément eu l'ouverture d'esprit de se poser la question avant moi aujourd'hui, et je désire profiter de cette sagesse, de ces réflexion qui me précèdent. Peut-être saurai-je, avec le temps, les bonifier de mon propre apport. Et ainsi faire évoluer le monde, ainsi que moi-même.

Consilius:

-Si définir les Atlantes comme humains où non-humains est trop difficile peut-être que la quête pour la compréhension de l'humanité ne devrait pas être la première? Peut-être est-il préférable de faire une recherche moins philosophie et plus métaphysique. Peut-être qu'avant de dénominer les catégories, dont l'une serait l'humanité, il nous faut comprendre quelque chose de plus global, à savoir la nature de l'âme et de ce qui en possède une. Comme nous l'avons vu au Paradis, la chose a au moins une base concrète sur laquelle construire.

Ensuite, voir en quoi la nanité, l'efissisme ou l'humanité diffère les unes des autres sera peut-être plus facile.

Rose:

-Il y aura certainement des problèmes moraux si vous expérimentez dans ces domaines. Votre remarque sur l'hubris de se prendre pour un dieu est très pertinente alors que je vois la direction que vous prennez. Si vous voulez comprendre ces choses... Expérimenterez vous? Irez vous chercher ce qui fait que quelqu'un est un homme où non? Chercherez vous à l'en priver? Cherchwerez vous à donner ce quelque chose à ce qui ne l'as pas? Les être de nature ambigue que celà crée sont anathème à la nature... ce genre d'expériences est ce qui crée les morts vivant, les aberrations et les automates...

- La recherche, sans aucun doute. Lectures, et observations, cela est obligé. L'expérimentation... peut-être. Je ne me refuse rien avant même de m'être rendu à faire un premier pas vers la compréhension. Il sera question d'appliquer du jugement à chaque situation, mais d'obtenir les connaissances, certes métaphysiques, comme Consilius le soulignait, pour mieux comprendre la nature-même de l'être. Les bases jetées par le Paradis, je vous le concède, sont excellentes, et un point de départ solide pour cette recherche.

Je suis convaincu que cela débloquera des avenues de compréhension du cosmos, et que mon psionisme s'en portera mieux. J'espère également que cela me portera à prendre de meilleures décisions. Mais... je n'en suis point à être entièrement raisonnable. J'ai encore une vengeance à mener. En cela, et en d'autres qualités louables, ma zarienneté ne me quitte point. Je rejette certains enseignements de ce dieu mauvais, mais il lègue à son peuple des caractéristiques que l'on saurait difficilement critiquer. L'ambition, la détermination, la discipline, tout cela, je le conserve. Et avec ces qualités vient cette facette vengeresse, que je ne rejette point.

Bon. Nous discuterons de tout cela plus tard, si vous voulez bien. En attendant, nous avons une vie à sauver. Et beaucoup à faire ensuite.

(Je t'invite à faire une description de tes actions et les jets appropriés... ultimement ce n'est pas challengeant pour Mouquet alors il y a peu à narrer de mon côté à moins d'erreurs (massives) de jugement)

Mouquet retournerait donc à Gela, de nuit. Il enverrait Consilius en éclaireur; comme celui-ci était de couleur noire par défaut, en plus de pouvoir flotter et marcher au besoin, en plus de ne pas être affecté par la noirceur au niveau sensoriel, il était le choix parfait pour lui rapporter, à distance (par télépathie), l'état des lieux. Grâce à sa taille, il devrait aussi être en mesure d'entrer par une quelconque anfractuosité, que ce soir par un mur, une fenêtre, une porte ou quelconque autre entrée.

Il lui faudrait savoir si le berceau, ou peu importe ce qui servait de couche à ce bébé, était placé dans la chambre des parents, ou ailleurs. Il faudrait aussi savoir si les parents (et l'autre enfant) dorment bien à poings fermés. Consilius se dirigera à côté de l'enfant en question. Une fois les bonnes conditions réunies, Consilius pourra dire à Mouquet que c'est le bon moment. (HRP: Si les conditions sont trop chaotiques (l'enfant dort dans le lit de ses parents, dans les bras de sa mère, on avise autrement, of course.)

Dans le but d'être subreptice, Mouquet aura changé ses pouvoirs le temps de cette excursion pour obtenir:

Control Sound (lvl2)
Cloud Mind, Mass (lvl6)

Mouquet s'approchera du village, pendant la nuit noire, et utilisera "Dimension Door" pour se téléporter près de Consilius, et de l'enfant. Après avoir rendu les parents (et les enfants aussi, si possible) insensibles à sa présence, il modulera les bruits ambiants (et les cris de l'enfant) pour assurer son passage silencieux. Il substituera la poupée de chair et l'enfant, prenant le temps de changer les vêtements et les couvertures appropriées, pour que celles portées par la poupée de chair correspondent bien à ceux que portaient l'enfant réel au moment de son coucher.

Cloud Mind sert à faire en sorte que toutes les personnes affectées ne réalisent pas la présence de l'utilisateur. Il sera utilisé dès son entrée dans la maison (Will DC 25 negates). Les deux autres pouvoirs servent à moduler la lumière, pour que la noirceur règne (ce dont Mouquet n'a rien à faire, vu qu'il peut utiliser Touchsight), et Control Sound servira à faire en sorte que d'autres sons ambiants qui pourraient arriver soient modulés pour être doux, voir imperceptibles. Ce n'est pas parce que les cibles ne peuvent pas remarquer Mouquet qu'elles ne peuvent pas être réveillées par un chat qui renverse une jarre, par exemple. L'utilisation de Control Light ne sera pas nécessaire, a priori. C'est plutôt Control Sound qui servira à étouffer les cris de l'enfants (et autres bruits, si jamais), le temps de le changer.


HRP:

Donc, dans l'ordre, et résumé:

- Mouquet aura préalablement changé ses pouvoirs (100XP, back and forth) de niveau 6 pour les suivants: Control Sound (lvl2), Cloud Mind, Mass (lvl6).
- Consilius entre dans la maison et va faire l'éclaireur, attend que tout le monde soit endormi, et appelle Mouquet lorsqu'il est près de l'enfant. (Hide: 21+19= 40)
- Mouquet se Dimension Door à la localisation de Consilius (960 pieds)
- Utilise utilise immédiatement Cloud Mind, Mass (qui dure jusqu'à 14 minutes), sur tout le monde dans la maison (given qu'ils sont dans la même pièce, j'imagine). Will DC 25 negates. Manifestation subreptice, Concentration: 19+10= 29
- Mouquet utilise Control Sound (qui dure jusqu'à 14 minutes) pour que tout bruit plus fort que celui d'un criquet ou des vagues ambiantes soit modulé à n'être plus rien (y compris les pleurs du bambin). Manifestation subreptice, Concentration: 19+13= 32
- Mouquet change les vêtements de l'enfant et de la poupée de chair, et les substitue.
- Mouquet, Consilius et l'enfant quittent le domicile en psychoportation.  Manifestation subreptice, Concentration: 19+5= 24[/i][/i]

Ce serait donc une tâche rondement menée, et Mouquet serait aisément revenu au monastère, l'enfant en main. Il se dirigerait donc vers le doyen, l'enfant emmitouflé dans les bras.

HRP: J'arrive pas à me rappeler ce qu'on avait convenu. Je sais qu'une mère hobgobelin avait perdu son enfant (me semble aux mains des Offerlanders?), et le doyen avait suggéré de lui filer le nouveau-né italien. Mais je ne me rappelle plus si je devais apporter le bébé au doyen? Parce que j'ai un clair souvenir que je ne devais pas apporter le bébé à la mère en deuil moi-même. Il fallait faire ça dans un certain respect, pour qu'elle ne se sente pas prise en pitié ou un truc du genre.

Les cris de l'enfant étaient insistant mais leur manquaient une certaine vigueur, les éteindre tasait aussi un certain malaise à les entendre allant au delà du désagrément.

Lorsqu'au matin Mouquet livrerait le poupon au Guru, à un moment approprié, celui-ci prendrais un temps pour l'examiner, l'air curieux. Il commencerait par remercier Mouquet:

-Merci, Monsieur. Vous avez fait vite et à ce que je crois deviner l'enfant en bénéficiera... Le monastère aussi d'ailleurs... j'imagine que la pluspart des victimes des Offerläaders, tout comme nous, auraient préférés garder leurs enfants, mais cette compensation, si inadéquate soit-elle pour la mère reste une bonne chose pour la communauté en général...

Regardant l'enfant:

-Curieuse créature... Je n'en avais jamais vu d'aussi jeune... je les aurait imagénées proportionnées autrement...

- Je réalise que je n'ai jamais vu d'autre races aussi jeunes non plus, et que l'idée d'une proportion différente ne m'étais jamais venue. Cela dit, au délà des proportions un peu étranges d'un nourrisson, si on les compare au résultat final d'un humain adulte, celui-ci est malnourrit, et cela ne fait qu'accentuer ses proportions.

Après une pause, ou une autre intervention, si elle s'y prête, Mouquet mettrait fin à cet entretient. Il avait trop à faire et seulement une vie mortelle pour le faire.

- Je vous laisse donc avec l'enfant, si cela vous convient. Il aura rapidement besoin d'une mère. Et ma journée ne fait que commencer.